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1962-2000/1 - 40 ANS APRÈS, L’EXIGENCE DE VÉRITÉ Près de 40 ans après les accords d’Evian (18 mars 1962) - qui ont permis l’accession de l’Algérie à l’indépendance -, la mémoire de la guerre d’Algérie ressurgit en France pour les témoins et les acteurs de ce drame qui a duré de 1954 à 1962. L’histoire enfouie de la torture pratiquée par l’armée française a ressurgi véritablement, en octobre 2000, à la suite de l’appel lancé par 12 anciens militants de la cause algérienne qui demandaient à l’Etat français de reconnaître les crimes commis et de s’en excuser, comme il l’a fait pour ceux de Vichy.
L’APPEL DE 12 INTELLECTUELS
Le 31 octobre 2000, douze intellectuels français, parmi lesquels Henri Alleg, auteur de ”La Question”, et les historiens Madeleine Rebérioux, Pierre Vidal-Naquet et Jean-Pierre Vernant, lancent un ”appel à la condamnation de la torture durant la guerre d’Algérie”. Le 18 mai 2001, les ”Douze” rendent public un second appel qui réitère leurs demandes après la publication du livre du général Aussaresses.
JACQUES MASSU Déclarations
Jacques Massu, 92 ans, général du cadre de réserve. En 1957, commandant de la 10e division parachutiste, chargée du rétablissement de l’ordre à Alger. Ses déclarations au journal ”Le Monde”, juin et novembre 2000.
PAUL AUSSARESSES Déclarations
Paul Aussaresses, 82 ans, général du cadre de réserve. En 1957, commandant, coordinateur des services de renseignement à Alger. Ses déclarations au journal "Le Monde", novembre 2000.
BOURDET et MAURIAC dénoncent la torture
1951 – 1554 ... Du "J'accuse" de Claude Bourdet [”France Observateur”] à la condamnation de la torture par François Mauriac [”L’Express”].
HUMAN RIGHTS WATCH - Une enquête officielle
"L'affaire Aussaresses a rallumé un difficile débat national sur la façon de faire face à la présence française en Algérie il y a près de 50 ans. Mais cela n'exonère pas la France de sa responsabilité de rechercher la vérité et de faire passer la justice.", a déclaré Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch (HRW).
40 ANS APRÈS, L’EXIGENCE DE JUSTICE
Les ”aveux” du général Paul Aussaresses sont accablants. Les faits relatés - tortures, exécutions sommaires et massacres de civils - peuvent-ils échapper à toute poursuite pénale ? Est-il encore possible de juger aujourd’hui les militaires qui se sont rendus coupables d’actes de torture ?
LES AVEUX DE PAUL AUSSARESSES - Mai 2001
Le général Paul Aussaresses, 83 ans, personnage central de la bataille d’Alger en 1957, revendique, sans remords, dans un livre – ”Services spéciaux, Algérie 1955-1957 ” – les tortures et les exécutions dont il fut l’organisateur ou le protagoniste.
LES PROPOS DU GÉNÉRAL AUSSARESSES : condamnations et plaintes
Les réactions en France après les nouvelles révélations du général Aussaresses sur les tortures et les exécutions sommaires pratiquées par l’armée durant la guerre d’Algérie. Les plaintes déposées par les organisations de défense des droits de l’homme et par Josette Audin.. Ouverture d’une enquête pour ”apologie de crimes de guerre”.
LE GÉNÉRAL AUSSARESSES RÉPOND À SES DÉTRACTEURS
Après les vives réactions provoquées par ses nouvelles révélations sur la torture en Algérie, le général Aussaresses récuse tout ”cynisme” et dit n’avoir voulu rappeler que des ”faits” dont ses supérieurs étaient informés.
POINTS DE VUE
Plus de décorations pour Aussaresses et ses pareils, par Michel Tubiana, président de la LIDH [mai 2001].
Le juger pour crimes contre l'humanité, par Patrick Baudouin, avocat, président d'honneur de la Fédération internationale des Ligues des droits de l'homme /FIDH [mai 2001].
Retour sur la torture en Algérie: LE DOSSIER DE L'EXPRESS - Novembre 2000-janvier 2001
Un témoignage inédit. Envoyé spécial du quotidien ”La Croix” à Alger à la fin des années 50, Jacques Duquesne a recueilli, en plein conflit, de nombreuses preuves des "bavures" de l'armée française.
Les lecteurs de ”L’Express” posent quatre questions. Devait-on le faire - c'est-à-dire pratiquer la torture et des exécutions sommaires ? Devait-on le dire ? Comment le dire ? Pourquoi le redire aujourd'hui ? Les réponses de Jacques Duquesne.
Chronologie. La guerre d'Algérie. Dès 1830, le territoire algérien est occupé par des troupes françaises. En 1947, l'Algérie devient un département français, doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière, avec une assemblée algérienne chargée de gérer, en accord avec le gouverneur général, les intérêts propres de l'Algérie.
Le combat du général de Bollardière. Révolté par la torture, il le dit, et va le payer de sa carrière. Pour le défendre, l'un des ses officiers, le colonel Robert Barberot racontera, en 1957, dans un livre intitulé "Avec le général de Bollardière" , le combat de son chef contre la torture.
Les aveux les plus durs : LE DOSSIER DU NOUVEL OBSERVATEUR - Décembre 2000
Torture: ce que j'ai vu en Algérie. Les vrais auteurs du crime, c'était les politiques, par Jacques Julliard.
Un fonctionnaire de la torture raconte... Dans une lettre inédite au journaliste Jean-Pierre Vittori, un ancien des détachements opérationnels de protection décrivait, en 1977, les méthodes de ce service spécial de l'armée, chargé de démanteler les réseaux du FLN. Accablant.
LE DOSSIER du "Nouvel Observateur" :
www.nouvelobs.com/dossier_1884/index.html